mardi 25 mars 2008

Le pays de Taz (qui ne ressemble pas du tout a un diable de Tasmanie)

Apres un vol d'heure, nous atterrissons dans l'aeroport le plus paume du monde (nous ne savons toujours pas ou il etait) et subissons un passage des douanes surrealiste (le douanier en chef a un truffe) : un chariot avec nos bagages arrive dans un hangar desaffecte et nous ne pouvons recuperer nos valises qu'apres une inspection de super toutou trainant ses 2 maitres.

Une courte etape a Launceston pour trouver du boulot a Devonport et acheter nos tenues de combat : des t-shirts verts les plus affreux du monde et une etoile de sheriff en plastique...la french touch.

Nous revoila mettant nos sacs dans un bus en direction de notre futur boulot. Comment decrire Devonport : Le Havre en plus moche et en plus petit.
Nous logeons chez un couple tres gentil mais tres peu aide par la nature, avec un passe-partout rodant autour de l'hotel a la recherche de la canette de coca invisible.
Apple picking nous voila!

Et encore des photos

Melbourne (la ville de Dracula, Julie expliquera)

Apres 10h de bus de nuit exigu, nous arrivons dans la 2eme ville la plus connue d'Australie : un superbe leve de soleil, des montgolfieres au-dessus des grattes ciels et 3km de marche jusqu'a notre backpack avec des sacs qui s'alourdissent d'eux-memes.

Nous deposons nos affaires a l'hotel et partons pour le Queen Victoria Market : le plus grand marche de Melbourne.
L'apres-midi, Laure Manaudou revient nous hanter et nous amene a la piscine municipale ou nous avons le droit a une entree gratuite. Comble du luxe : il y a un jacuzzi et un sauna.
Au retour, Julie se met a faire des grands sauts de joie en voyant un bar nomme "Dracula"...promis, on y retournera.
Le soir, les filles restent sur la terrasse de l'hotel et admirent un feux d'artifice tire entre les grattes ciels pendant que Marc arrive a assister au concert des Chemicals Brothers pour 20 dollars alors que les billets etaient initialement a 120.

Changement d'atmosphere le lendemain matin, notre plan cueillette de poires dans le nord etant tombe a l'eau, nous decidons d'aller tenter notre chance en Tasmanie.
Apres cette matine relou, nous nous accordons une pause dejeuner dans un excellent restau italien, tout est parfait excepte les 38 degres qui nous accablent et nous oblige a nous replier dans notre chambre climatise...on sait, c'est dur pour vous.
Une fois la temperature descendue, expedition jusqu'au centre pour aller a la fete foraine et faire notre bapteme de grande roue et assister (de trop pres) a notre 2eme feux d'artifice.

Narooma, la ville des tares

Commencons par vous expliquer le titre : cette ville est un grand hopital psychiatrique peuple de gens qui jettent des bouteilles pour engager la conversation, d'autres qui les ramassent car ils aiment le verr et d'autres qui le portent sur leur gueule.

Apres une nuit de repos, nous decidons de jouer nous aussi les tares pour nous mettre dans l'ambiance : 1h de pedalo le matin et VTT l'apres-midi. Nous sommes tous devenus bi-polaires : Laure Manaudou et Richard Virenque s'emparent de nous.

Le lendemain, Jacques Maillol fait son apparition. A bord d'un bateau qui ne connait pas les regles de securite puisqu'il nous fait enlever nos gilets de sauvetage a la sortie du port, essaye de nous faire un remake de Titanic sans iceberg mais avec des vagues de 2 metres de haut, nous nous dirigeons vers Montague Island cramponnes aux bastingages et escortes par des poissons volants.
Alors que nous nous attendions a une jolie plage pour rencontrer les otaries, le capitaine depose la maison de retraite qui nous accompagne sur l'ile et nous repartons jeter l'ancre en pleine mer.
C'est avec un grand sourire qu'il nous tend masque, tuba et palmes en nous expliquant qu'il y a 12 metres de fond, que l'eau est a 22, qu'il ne faut pas monter sur les rochers des otaries sous peine de se faire bouffer et qu'il faut faire gaffe car elles adorent egarer les plongeurs.

Apres ses glorieuses nouvelles, nous jettons Sandrine a l'eau (puisque c'est elle qui a le sac le plus leger...vengeance) et c'est en claquant des dents que nous nous dirigeons vers les bebetes qui pue a mort (d'ou l'expression : ca sent le phoque).
Il est difficile de trouver les mots tant ce fut magique : un fond bleu azur, des etoiles de mer, des raies, des tas de poissons multicolors et des dizaines d'otaries nous offrant un ballet sous-marin avec des pointes de vitesse de 100km malgre leurs 400kg.
2h1/2 de pur bonheur.

Le lendemain, en attendant notre bus de 22h, nous nous consacrons aux jeux de societe enveux-tu, en voila et nous regardons la 2eme egerie de la culture australienne apres Crocrodile Dundee : Mad Max 3... nous passerons sous silence l'appreciation cinematographique de ce chef d'oeuvre.

mardi 18 mars 2008

For a fistful of dollar

Hello , merci de savourer encore un peu les photos de plage (mais si , en les repassant en mode aleatoire ou en les branchant sur votre LCD) on est coinces entre le Long week end de Paques (qui vient) l absence de transport jusqu au centre et la rarete des cafes internet allant de pair avec la restriction des horaires d ouverture a cote de laquelle la prohibition au US passerait pour la St Patrick au guiness pub de Dublin.

On est en Tasmanie , a Devonport et ca va bien exception faite du salaire de misere qu on arrive a grapiller en ramassant deux tonnes de pomme/journee.

On en reparle depuis Hobart ce Dimanche ou lundi prochain !

Merci pour les messages
On garde une petite plage de cote pour le concours (gnark gnark)

Don Marco

mardi 11 mars 2008

Photos!!!

Bonjour bonjour!

Apres deux heures de lutte acharnee, voici enfin les photos tant attendues. La note viendra tres bientot, qui vous expliquera en detail comment, de Bateman's Bay nous nous sommes retrouves a Melbourne, et pourquoi ce soir on sera en Tasmanie alors que l'on devait cueillir des poires a 200 km de la. :-)

Vous nous enviez hein?
Vous avez raison.

Merci d'essuyer vos claviers apres ca

Et sinon, chez vous ca va ? :-)

dimanche 2 mars 2008

Gotham City (alias Bateman's Bay)

Rien n'etait gagne.Apres un coup de fil au backpack , on nous informe que pour l'atteindre , il faut...monter la colline.
Sachant qu'on est tous charges a 20kg (sauf Sandrine , cette traitresse au sac de 11 kg , on t'aura)
Pour une fois , le ciel est avec nous et nous envoie le gentil patron avec sa camionette pourrie. ( c'est important de le souligner pour la suite de l'histoire)
Arrives au camping, oh joie, oh la la, c'est PROPRE!! C'est decide, on reste jusqu'a mercredi.
{Interlude de Caro: du camping!! Whou ouh! Je fais du CAMPING! Je suis trop roots, je me lave dans des douches collectives et je dors en caravane. Dans un an j'aurai du poil sous les bras et les ongles crades. Fin de la parenthese, et speciale dedicace a ma famille. Ca vous en bouche un coin, hein? :-)}
Decision collective: zappons la journee plage pourrie d'hier (on aurait mieux fait de faire la Gay Pride a Sydney ou de rester couches) et passons a la suite.
10h du matin, au taquet. Rendez-vous devant la camionnette pourrie du patron qui nous emmene, en theorie, sur une plage pleine de kangourous avec un bref prelude de marche forestiere.
Grands sourires motives, creme solaire tartinee, gros batons a la main -on ne sait jamais- nous voila partis dans la jolie foret qui nous tend les bras.
3H30 plus tard, nous cherchons toujours la plage. Des arbres, encore, des insectes, toujours. Les sourires disparus, la creme solaire degoulinante, les batons balances de depit sur le bord du sentier.
C'est avec surprise (on avait un peu perdu l'espoir) que soudain, au detour d'une enieme cote, nous croisons un groupe d'une bonne douzaine de kangourous en train de brouter l'herbe peinards. On aurait bien fait la roue de joie mais nos jambes nous avaient lachees.
Un regard a gauche et la...LA PLAGE! La plage australienne, enfin dans toute sa splendeur et son sable fin. Dejeuner ultra rapide (parce que du coup, nous n'avons plus qu'une heure pour profiter du paysage avant de reprendre la route).
La plage ressemble a un paradis dessine par les plus grands peintres : la mer se jettant sur les rochers comme dans les series americaines ( Alerte a Malibu power!). Du sable fin et surtout et avant tout une mer belle, chaude et relaxante. Se baigner fut pour nous un grand plaisir, nous avons trouve THE BEACH.
Tout a une fin, nous nous rhabillons et entamons le chemin du retour jusqu'a Pebbly Beach ou nous attend notre chauffeur.
Chemin faisant, Julie, l'observatrice du groupe, se tourne vers la mer et crie "des dauphins" et la nous observons scotches ce que la nature peut nous offrir de plus beaux : des dauphins qui ne sont pas obliges de sauter dans des cerceaux.

Une fois cette magnifique image passee, nous arrivons tant bien que mal au point de RDV avec notre chauffeur et son eternel camion pourri.
Avant de repartir, nous nourrissons les perroquets du coin pas du tout craintifs.

Une fois dans la voiture, mauvaise surprise le moteur est pres d'exploser tellement il chauffe, obliges de s'arreter et d'offrir nos dernieres gouttes d'eau pour enfin sortir du bush.

Un petit tour a la piscine au retour, un verre de coca et dodo pour se remettre de tout ca.

Bisous a tous,
Les 4 mousquetaires

Nowra Ghost town

27 Fevrier
Une rue principale , des boutiques qui ferment a 5h , un temps de merde : aux infos nous voyons que Sydney est innondee comme elle ne l a pas ete depuis 16ans.Pareil pour Wolongong que nous venons de quitter , autant dire que nous atirons la pluie.
A peine arrives a Nowra des trombes d eau nous bloqunet la route jusqu au centre ville.Refugies a l ofice du tourisme puis chez un concesionnaire mitsubishi , c est contre vents et marees que nous arrivons a notre but , ou tout est ferme , heure oblige (sinon c est pas drole)
De retour au motel , frigorifies , direction la douche pour une tentative de rechauffage quelaue peu gachee par les ignobles odeurs d egout qui empuantissent la salle de bain.
La journee s acheve sur une note de bonheur : il y a un pizza hut.Et il n est pas cher 26.95 un menu pour DEUX : deux pizzas (cheesy crust , ca va sans dire) , garlic bread (pain a l ail , bamde d incultes) + une maxi bouteille de coca.Quand on sait qu un bouquin coute le meme prix que le menu sus cite nous comprenons mieux pourquoi ils sont tous charmants , mais cons.

28 fevrier
Le lendemain, apres avoir ete reveilles a 5h45 par un orage qui illuminait la piece avec un seul eclair , nos chemins se separent.
Le trio des droles de dames (egalement surnommees pour d oscures raisons les PM pauv'meufs) alors que le temps est gris et maussade qu une piscine exterieure leur serait benefique.
La gentille dame de l accueil leur men honteusement sur la temperature de l eau pour les attirer dans son eau degueulasse.Parceque 26degres , c est comme le fromage ici , faut areter de rever.
Apres 4 mn 30 dans l eau et une nouvelle douche dans l egout les droles de dames s avouent vaincues.
Pendant ce temps la , a Vera Cruz..nan , a Jervis Bay...
(Les filles)

Trop de boutiques , journee solo.
Le "plus grand temple bouddhiste de l hemisphere sud" est exclusivement feminin , ressemble a une secte par l architecture plastique mais sert un excellent repas vegetarien.
La journee sera sportive.
45mn de course jusqu au mag de plongee , 45mn jusqu au "spot" , quelques nuages grisatres lechent les collines autour.
On plonge (a cote d un chargeur a gravat d une cinquantaine de metres percant vers la mer)
Sous les gravats... le paradis , etoiles de mer multicolores , algues fluorescentes , poissons tropicaux en plein ballet.
A peine une seconde la tete hors de l eau pour prendre la mesure de ma beatitude ; une mase noiratre roule et s etend a une vitesse phenomenale.
Un cumulonimbus colossal crache ses bouquets d eclair tonitruants et degueule des hectolitres de flote autour.
20mn de course (en baissant la tete , on sait jamais) torse nu , claquettes ,ruisselant.
Je rend le masque , me retappe els 8 bornes jusqu a la gare.
Au soir , je craquerais pour la smirnoff ice a 3.96$.

Les 22 cl.