vendredi 31 octobre 2008

jeudi 2 octobre 2008

Epilogue de Julie

Après des heures interminables de vol, j'entends les mots magiques "bienvenue à Roissy"...je suis en France.

1 semaine que nous sommes rentrés... C'est passé tellement vite, allez voir tous ceux qui nous ont manqué, redécouvrir la nourriture française...

Il m'a fallut quelques jours pour récupérer du décalage horaire et pour mettre un peu d'ordre dans mes idées : tout me semble nouveau et cela me fait toujours aussi bizarre d'entendre parler français autour de moi.

Personnellement, je ne regrette pas cette aventure, je ne veux surtout pas qu'on croit que je suis rentrée parce que ça ne m'a pas plu. Ce n'était pas ce que j'avais imaginé et il y a eu des moments difficiles, c'est vrai mais avec du recul je me dis que ça en valait quand même le coup, après tout j'ai pu faire un câlin avec un koala, caresser des kangourous, voir des dauphins sauvages...tant de choses qui sortent du commun et qui me donnent le sourire en y repensant.
Je suis rentrée parce que au fond de moi, je savais que c'était le moment et parce qu'il ne faut pas se mentir, la vie est terriblement chère là-bas et qu'on galérait pas mal.

J'y retournerais sûrement un jour, en tant que simple touriste pour terminer de voir ce que j'ai loupé, ce pays est tellement grand.

Une belle aventure qui m'a aidé à me préparer à ce qui m'attend maintenant ici...

Julie, vétérante de l'Australie

mercredi 10 septembre 2008

La derniere seance...

Blague du jour : qu'est-ce qu'une blonde avec un cerveau ?

Oyez, oyez, sonnez tambours, sonnez trompettes!!!
Nous serons de retour le jeudi 25 septembre a Paris.

Preparez banderoles, fanfares, fromages et baguettes (enfin pas de trop ou ca va nous tuer) pour accueillir la compagnie des lapins bleus de retour du pays de l'eternelle adolesence.

Apres 7 mois 1/2 de bons et loyaux services aux kangourous, nous avons hate de retrouver la grisaille parisienne.

Nous comprenons que notre retour provoquera une liesse nationale (mieux que le 14 juillet) et que c'est une foule en delire qui viendra nous acclamer a 6h55 a Roissy, neanmoins n'oubliez pas que nous subirons un decalage horaire de 10h alors soyez indulgents avec les autographes...

A bientot, tenez bon cela va arriver vite (J-15)

Les cavaliers de l'apocalypse

PS: c'est un golden retriever

jeudi 28 août 2008

Je me voyais deja en haut de l'affiche...

Je ferme le bal des 25 ans...

Ca commence dans le bus qui nous ramene du travail, minuit sonne et Sandrine crie a tue-tete que c'est mon anniversaire.

Le lendemain, apres m'etre offert mon cadeau a moi-meme, Lindsay Lohan (desolee, je n'arrive pas a retenir ton nom coreen) me donne un cheesecake qu'elle a fait tout specialement pour moi.
Direction le centre ville pour une session shopping ou je ne m'acheterais finalement rien.
Les coups de fil tant attendu arrivent ainsi que les mails et les textos...c'est tellement etrange de feter son anniversaire si loin des siens.

Le soir, j'ai le droit a mon gros gateau au chocolat avec une bougie bisounours et une magnifique parure en or blanc, vous etes fous les copains.

Et pour conclure tout ca, les coreennes me font faire mes premiers pas d'actrice dans un film d'horreur coreen, il parait que je suis merveilleuse...le mime, c'est toute ma vie.

J'ai 25 ans...

Je me voyais deja adulee et riche...

jeudi 21 août 2008

Du rhum, des femmes...

Un petit message rapide pour rassurer notre public de plus en plus nombreux chaque jour...

Nous sommes toujours a Bundaberg pour travailler parce qu'on adore ca l'exploitation.

Vous voila tous rassures, j'y vais avant que ma boss ne me fouette de nouveau.

Les esclaves

samedi 26 juillet 2008

Pourquoi un fou joue t-il au tennis avec des boulons?

Bonjour a tous!

Nous avons donc quitte Red Cliffs il y a une semaine, le coeur en joie, des trucs lumineux qui crepitent et dont on ne connait pas le nom a la main, et la Marseillaise une main sur le coeur pour feter ca.

Apres deux jours a Melbourne, deux heures de vol, une nuit a Brisbane et huit heures de bus, nous voila a Bundaberg, une ville moche dans l'etat du Queensland. Queensland! THE STATE OF SUN!! Erreur. Echec. Publicite mensongere. C'est scandaleux.
Ok, aujourd'hui il a fait beau mais ca ne va pas durer. Et les maisons sur pilotis, c'est a cause du soleil?

Bref. Nous sommes en attente d'un enieme boulot debile, Marc a joyeusement commence ce matin une carriere de ramasseur de fruits de la passion, pour notre part on devrait rempiler dans la cueillette de tomates d'ici lundi. S'il fait beau.

Toujours pas grand chose de neuf donc, desoles. Pas de plages de sable fin, pas de cocktails en bord de piscine, on est blancs comme des cachets mais tres muscles, ca compense.

On vous embrasse.

Les Beatles


PS: pour gagner la Coupe des vis

dimanche 29 juin 2008

Aux armes citoyens!

Chers vous tous,

Comme au bout de chaque tunnel il y a une lumiere, la fin de Red Cliffs se profile enfin a l'horizon. Decollage prevu pour la fin du mois de juillet.
On vous conseille donc de stopper l'envoi de colis a la fin de la semaine prochaine, et on vous remercie encore pour les merveilles envoyees.

Pour les news, on fait tres court car notre temps est desormais compte. Nous sommes officiellement cueilleuses de mandarines le jour ET nettoyeuses de cuisine le soir. Ce qui nous laisse pas loin d'une heure de pause par jour, c'est royal.

Rien de bien palpitant donc cette semaine, exceptee la rencontre de deux francais formidables, Celine et Sylvain, que l'on espere bien revoir tres vite!

On tient le coup, on gere, on vous aime.

Les Marianne

vendredi 20 juin 2008

Les 12 travaux des droles de dames

Encore une semaine trepidante a Red Cliffs...

Lundi: Titou sonne a 5h45, on rempile pour le pulling (souvenez-vous: comment se demonter le bras)... 9h apres, notre doudou (alias Evan) nous retrouve de tres mauvaise humeur: Caro a les bras scarifies, Sandrine s'est endormie sur un pied d'arbre et Julie fait de la balancoire sur une branche.

Apres une douche amplement meritee, nous decouvrons avec emerveillement les colis de la maman de Sandrine. C'est noel , faites peter les suchards les filles.
Un nuts plus tard, nous descendons au bar pour parler a notre pomme d'amour (Evan le retour) Toujours pour en savoir sur les putains d'oranges. Caro vit sa minute de craquage car la reponse n'est pas ce qu'on esperait, les larmes lui montent aux yeux et notre paupiette (Evan toujours) s'affole : "Elle me deteste, pleure pas ,tu vas pas pleurer? Tenez ,prenez un ticket internet".
10 minutes apres , tout repentant, notre petit sucre d'orge (Evan encore et toujours)vient nous proposer un nouveau plan pour les deux prochains jours.

Mardi et mercredi: arrivee dans une nouvelle ferme, accuellit par un gentil chien gros comme un veau, nous voila devenues bucheronnes. Notre mission: mettre en sac 8 steres de buches. On vous rassure c'etait bien mieux que la vigne, nous avons eu droit a de la viande, du pain et de la biere gratuite... A la votre!

Jeudi: Retour en enfer c'est-a-dire dans les vignes pour tester une nouvelle activite, le rolling: enrouler des branches autour d'un fil, mais le bois ce n'est pas fait pour s'enrouler, ca casse... Caro resume notre pensee a toutes: "I want to die". Ce qui lui vaut un calin de notre nounours( Evan forever) et la jalousie des 2 autres filles. Apres une journee ennuyeuse a mourir, notre petit chou a la creme vient nous chercher. Nous eclatons d'un grand rire hysterique apres qu'il nous ait demande combien de rangees nous avons fait. Julie suggere de mettre le feu aux vignes, malheureusement il refuse.

Vendredi: accrochez-vous, vous allez rigoler.
Retour pour une deuxieme session de rolling, ca commence mal, on attend une heure dans le froid le boss "he's coming"... Mais bien sur. On est finalement bougees a une autre parcelle ou a peine arrivees on nous gueule dessus car notre boulot de la veille n'etait pas top (beaucoup de branches sont parties a la ferme) mais dans leur grande bonte, ils nous laissent une seconde chance sous reserve de bien faire.
C'est la minute Che Guevara rebellion, nous prenons nos sacs et partons a pied. Julie, categorique, dit que la sortie est a droite, apres renseignements, elle est a gauche.
Nous sortons des vignes sans encombre mais avec le dilemne de la route: a gauche ou a droite? Nous prenons a droite, bien sur c'etait a gauche. Apres avoir tourne deux heures et essaye en vain d'arreter des voitures, qui face a nos signaux de detresse nous font coucou de la main ( c'est con un Australien), une gentille dame s'arrete enfin et nous ramene a notre hotel.
Notre rayon de soleil; (vous savez a present qui c'est) nous accueille avec inquietude, ne comprenant pas ce que nous faisons la. Apres explications et grand fou rire general, il nous soumet un nouveau plan et nous offre un coca chacune "for your walking".

Nous commencons donc demain la cueillette des clementines. La bonne nouvelle de la semaine est que nous ne payons plus notre chambre tant que nous faisons la vaisselle le soir... Merci notre p'tit bilou!

Bernadette, Germaine et Micheline

PS des plus importants: raconte comme cela, ca parait tres drole mais la semaine a ete tres eprouvante, aussi bien physiquement que moralement. C'est pourquoi nous voulons remercier les personnes qui a travers leurs mails, coups de telephone et colis, nous ont redonne courage et sourire. Dans cette periode difficile, c'est rassurant de vous savoir derriere nous. Alors merci.

dimanche 8 juin 2008

Quoi de neuf docteur?

Nouvelle experience: l'univers medical australien.
Ca commence pour Caro par une petite coupure.Qui decide, 3 jours plus tard, de se remplir de pus.

1ere etape: Apres une nuit de fievre: demander conseil a la pharmacie. Qui nous oriente vers le medecin de Red Cliffs. Qui nous informe qu'il ne prend pas de nouveaux patients et nous dirige vers l'hopital de Mildura.
Ce qui semble un peu disproportionne.Notre gerant d'amour, Evan, prend les choses en main et prend rendez-vous dans un centre medical.

2e etape: Apres s'etre perdues, nous arrivons au centre pour decouvrir que le medecin a ete importee d'Inde et que son anglais est pire que le notre. Apres moult explications, pour la plupart mimees, la coupure est devenue brulure et nous echappons de justesse a un vaccin contre le cancer du col de l'uterus.

3e etape: Retour a la phamarcie avec l'ordonnance.
Ici la parole du medecin etant infaillible, il n'y a pas de notice.
-4 cachets antibiotiques de 500mg chacun par jour, c'est pas un peu trop?
-Non, si le medecin l'a dit, c'est bon.
-D'accord.

Apres cet interlude rejouissant, retour au monde du travail pour le plan a la con numero 8!
-Girls! Do you want a shit job?
-Yes.
Le pruning.Magique.Ou comment se demonter les bras en une journee. Ca consiste a arracher les branches dans les vignes, avec le retour de Julio (notre 1er boss) hurlant en fond sonore:"Time is money!". 40 cent le pied de vigne. Soit pour 8 h de travail:16$!
Constat: Echec. Encore.
C'est sans surprise que notre Evan cheri apprend que nous refusons d'y retourner,traumatise qu'il a ete par le "I hate you!" de Caro.

Le lendemain, le bel Evan se repend avec un nouveau plan (plan a la con numero 9): Planting.
Yes! On a deja fait (souvenez-vous des avocats).
Arrivees au lieu de travail, c'est une maison en construction. Le boss nous tend pinceaux et pots de peinture. Ce n'etait pas "planting" mais "painting". C'est pas grave on prend tout tant que c'est paye.
Bonne surprise, ce n'est pas un plan a la con. C'est meme le meilleur depuis le debut.

3 jours plus tard nous sommes assises sur notre banc, peinture terminee, attendant un nouveau plan...
A la con ?

Les Evan's girls.

Ps: Un immense merci a la mere de Sandrine pour les pates , le riz, les bonbons et les bounty!
Ps2: Caro va bien.

samedi 31 mai 2008

L'art de s'occuper avec trois fois rien...

Bonjour et bienvenue sur jojo la debrouille.com!
Aujourd'hui, Jamie va vous demontrer qu'on peut s'occuper a Redcliff "Allez Marcel, demarre le camion".

Samedi, jour 1 : apres une dure matinee passee a redecorer notre chambre, Evan, le charmant gerant de l'hotel, propose aux darling (surnom qu'il nous a donne) d'aller visiter un parc national...en route pour voir kangourous et emeus!
Qu'est-ce qu'un emeu nous direz-vous ? C'est un croisement entre une poule et une autruche en plus stupide et en plus laid.
3h de ballade avec la moitie de l'hotel (comprenez 6 personnes) et visite rapide de notre futur lieu de travail.

Dimanche, jour 2 : visionnage de "Beethoven" ( le film avec le chien, pas celui sur le compositeur) en francais, s'il vous plait! Ou comment s'assurer d'etre tranquille dans la salle cine.

Lundi, jour 3 : ramassage de tomates avec un deboitage d'epaule pour Caro en prime.

Mardi, jour 4 (la journee la plus interessante) : expedition a Mildura, la "ville" de la region. Caro et Sandrine s'achetent enfin de nouveaux pantalons ( bah oui car avec 10kg de perdus, elles flottaient). Recompense supreme : notre 1er McDo depuis des mois...on reviendra.

Mercredi, jour 5 : ou comment retrouver un brin de feminite dans cet univers de bouseux degeneres; en s'epilant.
Pour feter ca, nous regardons "Jumanji" et participons a un "barbie" (barbecue pour les australiens et non pas se deguiser en la celebre poupee comme nous l'avions cru d'abord) auquel nous avons ete convie.

Jeudi, jour 6 : retour de Mick le felon fielleux qui nous promet le meilleur taff aux oranges pour nous recompenser de notre patience (nous sommes devenues des chamanes).
Will Smith en MIB vient egayer notre apres-midi.

Vendredi, jour 7 : MIB 2 nous lachant honteusement, nous nous refugions au parc.

Samedi, jour 8 : alias la journee de l'etrange.
Apres avoir fait le menage de l'hotel, nous achetons des potatoes a la boulangerie pour nous faire notre plaisir culinaire de la semaine. Tout est parfait jusqu'a ce que nous tombions sur l'australian touch : une sauce sucree cachee sournoisement sous les patates...echec.
Retour au parc a la nuit tombee et c'est a ce moment-la que nous voyons une grosse sphere blanche enflammee traversee le ciel (la biere n'a rien a voir la-dedans).

Dimanche, jour 9 : etude comparative d'un SAS contre un Harlequin que nous avons trouve dans le backpack (chanceuses que nous sommes). Nous vous laissons participer a cette etude grace a 2 passages soigneusement selectionnes.

- SAS "Furie a Belfast" : " Tullah reapparut et d'un seul elan se precipita dans les bras de Malko, l'etreignant de tout son corps. La masse ferme de ses seins s'ecrasa contre sa poitrine nue et il sentit une chaleur inquietante et delicieuse sourdre dans son ventre."

-Harlequin "Une femme sans passee" : "Une ere nouvelle commencait. La violence et la cruaute seraient vaincues par des hommes bons et tendres comme l'homme qu'elle tenait dans ses bras. Le monde deviendrait un endroit merveilleux ou les hommes et les femmes se prodigueraient douceur et compassion, et ou l'innocence serait preservee. Et a partir de ce jour-la sur la terre, il n'y aurait plus jamais d'enfants malheureux."

Pour notre part, Harlequin gagne haut la main, qu'en pensez-vous ?

Vous voyez, c'est pas sorcier de s'occuper a Redcliff! Allez roule Marcel!

Les amoureuses de Paul

lundi 26 mai 2008

L'enfer est a Robinvale

Eh oui, vous ne l'aviez pas remarque (les droles de dames sont trop fortes) mais nous avions quitte pendant une semaine notre charmant Redcliffs pour sa jumelle ratee : Robinvale.
Comment cela a-t-il pu etre possible ?

Flashback

Assises sur leur habituel tronc d'arbre, les droles de dames sont en train de prendre leur petit-dejeuner quand soudain Mick, le big boss de l'hotel alias " Mr, je me suis fait virer de chez moi a 17 ans", leur propose du travail.
Les droles de dames sautent sur l'occas "on commence demain a 7h ? No worries!"
Mais le felon fielleux s'empresse d'ajouter que nous devons faire nos bagages pour aller dans un autre de ses hotels...shit...

Adieu notre petite chambre que nous avions decore de vos cartes postales.
Depart sous la pluie, ca s'annonce bien.

1h de trajet plus tard, Mick a compris qu'on ne voulait pas lui faire la conversation...on est pas parisiennes pour rien.

"Welcome to Robinvale"...Oh mon dieu, il existe donc pire que Redcliffs??
Nous sommes accueillies par la gerante alias mere denis "il manque un verre et une branche a mes lunettes mais je n'en reste pas moins une super femme d'affaire".
1ere question que nous lui posons : "comment on retourne a Redcliffs ?"
Mere denis n'apprecie pas car elle nous garantit du boulot 12 mois de l'annee...merci, on nous l'a deja fait. Elle ajoute que nous allons planter des pieds d'avocats.

Vient l'epreuve de la chambre, nous ne sommes pas decues : la porte a ete defoncee au pied de biche, il n'y a donc pas de cle, la fenetre est brisee, il fait donc tres froid.
"Happy face et vous n'oublierez pas de me donner 25 dollars de key deposit meme s'il n'y a pas de cle." On ne se plaint pas trop car certains n'ont pas de porte du tout.

4h du mat, un bruit monstrueux et stridant nous reveille en sursaut. Mais que fait un tracteur dans la chambre ?? Helas, cela se revele etre notre copine de chambre qui a elle toute seule fait trembler les murs en ronflant.

5h30 du mat, debout pour aller travailler avec nos jolies cernes sous les yeux.
Notre patronne se revele etre une vieille Barbie qui adore nous raconter ses prouesses sexuelles en rotant tres fort accompagnee de son fils debile qui tente sans aucun succes de nous draguer en nous parlant de jardinage.

2eme nuit, nous assistons, bien malgre nous, a un concert : 2 autres ronfleuses se sont jointes au tracteur pendant qu'une autre donne la cadence en gemissant.

Apres 3 jours a planter des arbres, les enrouler de journaux et mettre de l'insecticide, nous passons a la 2eme ferme.
Nous qui croyons avoir touche le fond, nous nous sommes rendues compte que cela pouvait etre pire : nous devons a present desherber des champs entiers a mains nues, a quatre pattes, sous le soleil et cela pendant 10h avec interdiction de s'asseoir...on se croirait en Chine.

Mais nous sommes super fieres de nous car nous l'avons fait malgre les douleurs physiques et la fatigue.
Nous ne pensions pas dire ca un jour mais nous sommes heureuses d'etre revenues a Redcliffs car au moins ici, il n'y a pas de folle-droguee qui rentre dans l'hotel, pique des trucs et s'enferme dans la salle de bain obligeant les flics a intervenir.
Ici, nous avons ete accueillies par des bonbons (merci Arcantane et Raven) et par nos compagnons d'infortune qui etaient contents de nous revoir notamment un anglais aux yeux magnifiques qui se propose de nous aider a faire des progres en langue...

Ah, le jour de notre depart, les gens de Robinvale etaient au chomage jusqu'a nouvel ordre ;o)

Les Nicolas le jardinier

PS : nous avons de nouveau des murs a decorer de vos jolies cartes postales

dimanche 11 mai 2008

Craquage

Elles n'avaient jamais vu Redcliffs
Elles ne savent meme plus le gout du camembert
Il n'y a meme plus de surplus
Dans leurs pantalons si grands
Les 3 filles de Paris
Embarquees dans une galere
Elles cherchent, elles n'en peuvent plus
Elles attendent le vent

Refrain
Loin du coeur et loin des yeux
De nos villes, de nos banlieues
Les 3 filles craquent peu a peu
Peu a peu
Rien qu'un colis humanitaire
Ca serait bien, ca serait super
C'est beaucoup et c'est bien peu
Cest bien peu

Mais a chaque jour qui passe
Qui creuse leurs comptes en banque
Leurs assiettes s'effacent
Et la nourriture leur manque
Sur cette terre d'alcooliques
Ne fleurissent que les bieres
Malgre toutes leurs suppliques
Personne n'entend leur priere

Refrain

Donnons-leur des haribo
Et aussi des gateaux
Les produits frais passent pas
Ils ne passent pas
Passent pas
Chez nous la baguette de pain augmente
La-bas ca n'existe pas
Ils ont juste des tic-tac menthe
Et mettent du sucre dans tous leurs plats
Les filles du bout du monde
N'ont que l'ombre d'une chance
Chaque jour, chaque seconde
Faisons taire le silence

Refrain (x15)

Les Ethiopiennes

vendredi 9 mai 2008

"C'est du propre"

7h30, reveil, tenues de combat pour aller faire le menage du backpack : une nouvelle aventure a Redcliffs.
Arrivee en bas, vision d'horreur, suite a l'anniversaire d'un certain Lloyd la salle commune ressemble a Beyrouth...en pire.
Des cadavres de bieres partout (et pas que sur les tables), des cendriers pleins a craquer, des confettis eparpilles un peu partout et 4 clodos qui cuvent...

Haut les coeurs, les droles de dames se saisissent des balais et c'est parti!

1ere etape : le bar ou l'endroit ou les claquettes restent collees au sol.
4 sacs poubelle remplis plus tard, nous passons a la salle commune ou il ne reste plus qu'un clodo qui roupille sur la table et qui s'est oublie dans son sommeil...on veut mourir.

S'ensuit la salle fumeur et son cortege de gens aux capacites visiblement diminuees. Pour ne pas faillir a la tradition masculine, ils ne feront que lever leurs pieds, represailles de Caro qui jette malencontreusement quelques megots de cigarettes sur nos amis...Oups, desolee :o)

Changement de decors avec les salles de bains et les WC ou la regle numero 1 de survie ne s'applique que trop bien : gardez vos claquettes!
A ce stade l'experience enrichissante devient quelque peu penible.

10h, fin du calvaire. Nous faisons un feu de joie avec nos fringues...et tout cela pour la coquette somme de 12 dollars par personne...Heureusement, dans le bar, nous avons trouve 2 dollars pour nous payer une machine.

Les Marie-Therese
"Qui c'est qui va encore se taper la lessive ?"

PS : comme vous avez pu en faire la deduction vous-memes, nous sommes dans une periode de grande detresse donc ce serait sympa de continuer vos envois humanitaires et de contacter des marabouts pour qu'ils fassent murir les oranges...la France en exil a besoin de vous !

lundi 5 mai 2008

"Y'a tant de pages a tourner..."

4 mai... Un quart de siecle.

C'etait mal parti. La pire ville du monde, un ennui et une inactivite forcee persistante depuis trois semaines, peu de moyens, un amoureux qui a prefere les montagnes (ou l'on ne capte pas, oui oui je sais :-)... Et pourtant.

Premiere surprise, apres des jours de grisaille, un grand soleil eclatant se leve: direction le parc. Le telephone sonne pour la premiere fois et mon amour de vieille cousine qui a veille jusqu'a 2h du matin me souhaite un bon anniversaire en me rappelant que maintenant je vais sur ma trentaine. Un petit sourire commence a se dessiner.

Une fois installees, je "ferme les yeux et mets les mains en coupe" (le mantra de la journee) et les cadeaux commencent a apparaitre.

Midi, je souffle mes premieres bougies et une vieille dame, voyant que l'on fete mon anniversaire, revient nous offrir des pendentifs qu'elle fabrique elle-meme parce que "comme mon chien vous aime bien, c'est que vous devez etre quelqu'un de bien".

La journee se poursuit, toujours des cadeaux, toujours du beau temps, et se termine par une pizza que m'offrent les filles, qui me font souffler ma deuxieme tournee de bougies.

Des coups de fil encore, qui me touchent beaucoup. Un appel manque, mais un message repondeur magnifique qui me fait venir les larmes aux yeux.

Un merci du fond du coeur a mes droles de dames pour cette journee qu'elles ont eu la lourde tache de rendre jolie, et un immense merci aussi a la famille et aux amis qui meme a 16000 km de moi ne m'oublient pas.

Je vous aime les gens, et ne m'attarde pas car demain... tadada!!! On bosse, enfin!!! Apres les pommes et le raisin, on tente les tomates!

Tatie Danielle

PS: Merci aussi pour les colis humanitaires, on vous rappelle juste qu'aucun produits frais ne passera la douane. On a eu la preuve que les bonbons passaient par contre. Donc gateaux secs, confiseries, boites de conserve, oui, malheureusement le bout de comte 18 mois d'affinage avec sa baguette de pain tradition, non. :-)

samedi 26 avril 2008

Red Cliffs est un eternel dimanche...

Une semaine de passee ici, constat : on a envie de mourir ;0)

Nous n'avons plus de travail depuis samedi dernier, les jours s'ecoulent et se ressemblent : un parc, une serviette de plage et l'ennui.

On a tout essaye : epilation de sourcils, jeu de la bouteille, jeu du portrait chinois, le uno, la lecture, les discussions philosophiques sur le pourquoi du comment de la vie mais rien a faire les heures refusent de passer.

Red Cliffs veut notre peau, apres l'ennui, elle a tente de nous intoxiquer au gaz un soir, heureusement nous ne sommes pas les droles de dames pour rien et avions refait nos bagages dans l'hypothese d'une evacuation d'urgence.
Constat : nous avons survecu.

Ce qui nous a permi de suivre les palpitantes aventures de Deborah et de Steve, qui est son mari et non pas son amant, ainsi que de leur chienne Scarlett, d'Adam le fils de Pete et non pas de Steve et de Pete, l'abominable etrangleur des ruelles...pour en savoir plus nous vous invitons a lire ce chef d'oeuvre ecrit par Carlene Thompson "Tu es si jolie ce soir"...un grand moment de litterature, on ne vous dit que ca!

Nous sommes dimanche, il fait moche, on s'ennuie...ecrivez-nous...pitie.

Prozac, Valium et Lexomil

mercredi 23 avril 2008

C'est de la merde!

Il est grand temps de devoiler le pire aspect de notre periple australien: la nourriture.

Nous avons commence a avoir des doutes a Sydney, quand desireux d'economiser nos sous durement gagnes nous fimes le choix de nous rabattre sur des boites de conserve pas cheres. Spaghettis au fromage et a la tomate pour tout le monde. Miam!
Bon ok, en ouvrant la boite on n'a pas trop vu ou etait le fromage mais qu'importe, des pates c'est une valeur sure. Erreur. :-) Grossiere erreur. A la premiere bouchee, on a faillit pleurer. Il y avait du SUCRE dans les pates. Ce fut un coup dur mais nous n'avons pas baisse les bras.

Sauf que le sucre, c'est le dada des australiens. Il y en a dans la sauce tomate, la vinaigrette, la mayonnaise, la moutarde, dans tous les endroits ou il ne doit pas y en avoir. Par contre, dans un gateau au citron ils mettent du sel. Pourquoi? On ne sait pas. On cherche, desesperement.

Pourquoi leur guacamole est-il marron, pourquoi ils ressentent le besoin de mettre de l'abricot et du gingembre dans leur fromage, pourquoi leur sauce aux champignons est-elle glaireuse?
En plus ils mettent leurs desastres culinaires sur le dos des autres. Le "couscous aux pommes, les vraies saveurs du Maroc" alors que ca ferait tomber un marocain en depression de mettre des pommes dans son couscous. Ou encore la vinaigrette soit-disant francaise avec du sable qui flotte dedans, la "baguette francaise" immonde, caoutchouteuse, pas salee, pire que tout ce que vous avez pu manger jusque la.

Du coup, on se rabat sur des noodles, des sortes de nouilles chinoises, les sauces naturellement sont infames mais on peut les servir a part. :-) Pates et riz power, comme ca pas de mauvaises surprises et pas de crampes a l'estomac.

Le resultat des courses c'est que Sandrine peut maintenant enlever son pantalon sans defaire le bouton, qu'on peut compter les cotes de Julie et que pour ma part, si j'etais tres tres souple je pourrais loger ma tete en plus de mes cuisses dans les jambes de mon jean. On compte sur le raisin pourri de Red Cliffs pour nous redonner du tonus et nous eviter de perdre nos dents.

Mais bon ne vous en faites pas, on a trouve deux merveilleux restos francais a Melbourne qui vont nous rendre tres vite nos formes divines.

Pensez a nous quand vous mangez votre claquos sans meme en pleurer de joie. Et vive la France. :-)

PS: Juste au cas ou vous auriez oublie ou pas vu, VOUS POUVEZ NOUS ECRIRE A L'ADRESSE SUIVANTE:

Red Cliffs Hotel
25 Jacaranda Street
Red Cliffs
VIC
3496
Australia

Les expatries comptent sur vous.

Cyril Lignac

vendredi 18 avril 2008

"Bonjour Charlie"

" Bonjour les filles, j'ai une nouvelle mission pour vous : il faut que vous vous infiltriez incognito a Red Cliff dans un backpack nomme Bev & Mick et que vous sauviez la Big Lizzie.
Votre mission ne sera pas facile, il vous faudra supporter des bouseux adeptes de la biere trippant sur des tournoi de ping-pong et des quizz a la facon de "questions pour un champion" ou le vert devient une couleur primaire, tout en travaillant...

*generique de debut*

5h du mat, Titou s'eveille (bientot la video) et nos droles de dames aussi. Jean, basket, t-shirt verts, les voila fin pretes pour affronter le petit-dejeuner collectif...un bol de cereal degueulasse plus tard, elles attendent en vain dans le froid que leurs compagnons de galere passent la seconde et embarquent avec elles dans la Red Cliff mobile. Il est 6h, le soleil n'est pas leve.

6h30, arrivee a la ferme ou Charles Ingalls alias Julio, j'ai de trop belles lunettes de soleil je me la pete, leur tend chariots, sacs et cagettes et les envoie dans la penombre des vignes.
Rien ne peut effrayer les droles de dames (excepte l'araignee mortelle passee a 5cm de la main de Caro la veille) puisqu'elles ont mis au point un plan de ninja pour faire le plus de cagettes possible.

12h30, constat : echec cuisant (encore...mais il y avait de l'idee). Conseil de guerre autour de tranches de pain de mie. Les droles de dames s'infiltrent dans les autres groupes pour comprendre comment ils font.
Comme Charlie est leur heros et qu'elles ne veulent pas le decevoir, elles repartent a l'assaut du raisin pourri infeste de mouches.
La strategie fonctionne une demi-heure jusqu'a ce que Julio le traitre les place a cote de Tabernacle, leur copain quebecois (bonjour Celine).

14h30, fin de journee : les droles de dames rendent les armes sur une 27eme boite de raisins.
Les habits pleins de sucre pourri, les narines pleines de poussiere, c'est avec un sourire fige qu'elles retournent a l'hotel pour decouvrir que c'est soiree "je jette des des pour gagner des bieres".
Les droles de dames terminent la journee dans le parc ...comme tous les jours depuis qu'elles sont arrivees .

Promis Charlie, demain on fera mieux (on a un nouveau plan) et on sauvera Big Lizzie.
Lucy, Drew et Cameron

PS : n'oubliez pas de nous ecrire et de faire une enveloppe de donations pour l'anniv a Caro qui est, rappelons-le, le 4 mai

mardi 15 avril 2008

Just say Goodbye

A pied , en voiture , en bus , en train , en avion , a cheval... dans la meme journe !

Je decolle aujourd hui pour le Nepal et laisse les filles aux joies du raisin.

Nous n avons pas prevu de foncer sur l ambassade chinoise un coktail molotov dans la main gauche et un drapeau tibetain dans l autre.
Evidement , tous les risques n ont pas ete calcules , evidement on risque de se miamer quelques galeres mais ce n est pas un commando suicide.
Pour les anxieux vous pouvez aller voir les commentaires des routards

Pour l instant l actualite nous fait mettre le Tibet de cote , nous verrons au retour du trek mais sommes peu optimistes sur une eventuelle avancee.

Pour ceux qui vondront suivre ce qui se trame de l autre cote de l equateur , ou les photos de plage seront moins frequentes que les rhumes c est cette adresse
http://www.tripenasie.blogspot.com

Bon courage les filles
A tres bientot ici

Marc

PS de Julie : citer le guide du routard face aux affaires etrangeres, c'est la loose totale. :0)

samedi 12 avril 2008

Les Francais parlent aux Francais

Oyez oyez

Nous sommes actuellement dans le trou du cul du monde, et nous y sommes pour au moins un mois, voir deux, besoin de travailler oblige.

Ici c'est ambiance camping, les gens boivent de la biere comme nous du coca light, ca s'habille en pouffettes et ca fait des blagues pas droles. Bref, nous sommes moralement en detresse.

L'adresse de cet endroit tres sympa c'est ca: (il ne faut pas oublier de mettre notre nom avant l'adresse :-) )

Red Cliffs Hotel
25 Jacaranda Street
Red Cliffs
VIC
3496
Australia

Donc soyez gentils, envoyez nous des lettres, des cadeaux, du riz, n'importe quoi, ca nous reconfortera.

Ah et puis on sait que vous nous lisez, ne niez pas. :-) Ca nous fait toujours plaisir de vous lire, de prendre des nouvelles de la France, tout ca tout ca. DONC LAISSEZ DES COMMENTAIRES AU LIEU DE PARTIR COMME DES VOLEURS. Non mais.

Voila, merci pour tout, pensez a nous,

Les Ingalls

jeudi 10 avril 2008

Le retour des jedis

Nous revoila sur Melbourne apres en avoir pris plein les yeux en Tasmanie.

C'est a cette occasion que nous avons celebrer le quart de siecle de Sandrine (vengeance, t'as le sac le moins lourd mais tu es la plus vieille).
Nous avons fait ca bien : nous l'avons emmenee au paradis, comprenez un VRAI restaurant francais "roule galette" ou les gens parlent francais et cuisinent francais (en l'occurence, des galettes bretonnes).
Plaisir aussi bien pour elle que pour nous...nos papilles s'en souviennent encore.

Le soir, nous continuons la fete en faisant un tour au casino de Melbourne ou nous avons acquis nos cartes de membres (je sais, vous nous enviez tous, nous avons la classe que voulez-vous).

Mais bon, notre retour a Melbourne est surtout la pour nous aider a trouver du travail, apres un entretien surrealiste pour vendre des pneus (on pensait juste devoir distribuer des flyers) et une autre proposition pour vendre de l'energie au porte a porte, nous retentons la folle aventure du fruit picking et partons pour la ferme vendredi soir...Charles Ingalls nous voila!

En attendant, nouvelle bonne surprise en decouvrant un autre resto francais qui fait des sandwichs bien de chez nous ou "non madame, nous ne mettons pas de sucre dans notre mayonnaise, on fait de la cuisine francaise ici", la caissiere a meme ete malpolie, comme chez nous, je vous dis !
*Caro vous fera un post plus long sur le desastre culinaire australien*
Cela compense le fait que nous avons un backpack incroyable, tres concept : il est construit comme un open space, juste des cloisons et pas de toit au-dessus des chambres pour vous isoler du bruit et de la lumiere, Andrew qui revient bourre a 4h du mat', le concours de pet organise dans les toilettes des hommes, c'est sympa et tres conviviale...si, si je vous jure.

A tous, ne vous inquitiez pas si vous n'avez pas de nouvelles de nous pendant quelques temps car qui dit "ferme", dit "trou paume", aussi nous ne savons pas encore si nous allons avoir acces a un semblant de technologie...

Bisous a tous,
Les chevaliers du zodiaque

samedi 5 avril 2008

Et apres promis, on arrete. :-D

Encore une :-)

!!! Video !!!

jeudi 3 avril 2008

Midi mon Amour

Nous voila partis dans l aventure de l apple picking !

L Apple picking , c est tres simple.Ca consiste a remplir un sac de 10 Kg de pommes que l on s accroche autour du cou et a le vider dans une "bin" (une palette) de 500 Kg.Le but du jeu etant de remplir au moins 4bin dans la journee par personne.
Echec cuisant
Pas de pommes dans les arbres , des echelles instables , 40 degres en plein soleil ou ponchos sous la pluie. A nous quatre , en trois jours : 16 bins (merci de ne pas faire le calcul).

Bref , direction Hobart pour une tentative de fraise picking.Re echec
Nous debarquons a Cygnet a 18h (sachant que toute retraite est alors imposible).Nous sommes accueillis par le froid , la pluie et une mere macquerelle au volant d un van pourri.
Elle attendait 4 personnes , nous sommes 10.Pas grave , elle nous propose de dormir dans la salle TV non chauffee pour 24$ /personne plus 5$ par personne pour nous avoir amene jusque la (trajet estime 3 km)
Apres discussion d une heure , elle nous trouve finalement des lits dans des chambres glaciales aux douches de 2 mn max ; de toute facon , ya pas d eau chaude.

6h du mat' a l aube du deuxieme jour
Nous reendossons nos beaux T shirts verts pour aller bosser , mais la patronne nous apprend qu a cause de la pluie (qui tombe aussi dans la salle de bain mal isolee) "no job today" !
Retour dans la salle commune , il est 7h du matin , le chauffage est en panne.La journee va etre longue.
De depit Marc joue les Mac Gyver , allume les plaques chauffantes , le four , la bouilloire et fout le feu au grille pain.
Il est 8h du matin.
Conseil de guerre pour preparer une evasion le plus vite possible: plusieurs coups de fil et 4h plus tard , nous avons une voiture pour tailler la route des le lendemain matin.

Titinette la voiture nous a permis de decouvrir enfin la Tasmanie "sauvage" :une vallee avec des fjords a la norvegienne , des iles aux paysages irlandais , des sites historiques etc...
Nos "minables photos de plages" suivront tres prochainement , auinsi que quelques videos :-)

Evidement toute beaute a un prix.Cela fait quatre jours que nous n avons aucun reseau telephonique et le record a ete battu avec le quart d heure d Internet a 5$

A tres bientot a Melbourne ou nous retournons d ici le debut de semaine prochaine.

Les Noodles.

mardi 25 mars 2008

Le pays de Taz (qui ne ressemble pas du tout a un diable de Tasmanie)

Apres un vol d'heure, nous atterrissons dans l'aeroport le plus paume du monde (nous ne savons toujours pas ou il etait) et subissons un passage des douanes surrealiste (le douanier en chef a un truffe) : un chariot avec nos bagages arrive dans un hangar desaffecte et nous ne pouvons recuperer nos valises qu'apres une inspection de super toutou trainant ses 2 maitres.

Une courte etape a Launceston pour trouver du boulot a Devonport et acheter nos tenues de combat : des t-shirts verts les plus affreux du monde et une etoile de sheriff en plastique...la french touch.

Nous revoila mettant nos sacs dans un bus en direction de notre futur boulot. Comment decrire Devonport : Le Havre en plus moche et en plus petit.
Nous logeons chez un couple tres gentil mais tres peu aide par la nature, avec un passe-partout rodant autour de l'hotel a la recherche de la canette de coca invisible.
Apple picking nous voila!

Et encore des photos

Melbourne (la ville de Dracula, Julie expliquera)

Apres 10h de bus de nuit exigu, nous arrivons dans la 2eme ville la plus connue d'Australie : un superbe leve de soleil, des montgolfieres au-dessus des grattes ciels et 3km de marche jusqu'a notre backpack avec des sacs qui s'alourdissent d'eux-memes.

Nous deposons nos affaires a l'hotel et partons pour le Queen Victoria Market : le plus grand marche de Melbourne.
L'apres-midi, Laure Manaudou revient nous hanter et nous amene a la piscine municipale ou nous avons le droit a une entree gratuite. Comble du luxe : il y a un jacuzzi et un sauna.
Au retour, Julie se met a faire des grands sauts de joie en voyant un bar nomme "Dracula"...promis, on y retournera.
Le soir, les filles restent sur la terrasse de l'hotel et admirent un feux d'artifice tire entre les grattes ciels pendant que Marc arrive a assister au concert des Chemicals Brothers pour 20 dollars alors que les billets etaient initialement a 120.

Changement d'atmosphere le lendemain matin, notre plan cueillette de poires dans le nord etant tombe a l'eau, nous decidons d'aller tenter notre chance en Tasmanie.
Apres cette matine relou, nous nous accordons une pause dejeuner dans un excellent restau italien, tout est parfait excepte les 38 degres qui nous accablent et nous oblige a nous replier dans notre chambre climatise...on sait, c'est dur pour vous.
Une fois la temperature descendue, expedition jusqu'au centre pour aller a la fete foraine et faire notre bapteme de grande roue et assister (de trop pres) a notre 2eme feux d'artifice.

Narooma, la ville des tares

Commencons par vous expliquer le titre : cette ville est un grand hopital psychiatrique peuple de gens qui jettent des bouteilles pour engager la conversation, d'autres qui les ramassent car ils aiment le verr et d'autres qui le portent sur leur gueule.

Apres une nuit de repos, nous decidons de jouer nous aussi les tares pour nous mettre dans l'ambiance : 1h de pedalo le matin et VTT l'apres-midi. Nous sommes tous devenus bi-polaires : Laure Manaudou et Richard Virenque s'emparent de nous.

Le lendemain, Jacques Maillol fait son apparition. A bord d'un bateau qui ne connait pas les regles de securite puisqu'il nous fait enlever nos gilets de sauvetage a la sortie du port, essaye de nous faire un remake de Titanic sans iceberg mais avec des vagues de 2 metres de haut, nous nous dirigeons vers Montague Island cramponnes aux bastingages et escortes par des poissons volants.
Alors que nous nous attendions a une jolie plage pour rencontrer les otaries, le capitaine depose la maison de retraite qui nous accompagne sur l'ile et nous repartons jeter l'ancre en pleine mer.
C'est avec un grand sourire qu'il nous tend masque, tuba et palmes en nous expliquant qu'il y a 12 metres de fond, que l'eau est a 22, qu'il ne faut pas monter sur les rochers des otaries sous peine de se faire bouffer et qu'il faut faire gaffe car elles adorent egarer les plongeurs.

Apres ses glorieuses nouvelles, nous jettons Sandrine a l'eau (puisque c'est elle qui a le sac le plus leger...vengeance) et c'est en claquant des dents que nous nous dirigeons vers les bebetes qui pue a mort (d'ou l'expression : ca sent le phoque).
Il est difficile de trouver les mots tant ce fut magique : un fond bleu azur, des etoiles de mer, des raies, des tas de poissons multicolors et des dizaines d'otaries nous offrant un ballet sous-marin avec des pointes de vitesse de 100km malgre leurs 400kg.
2h1/2 de pur bonheur.

Le lendemain, en attendant notre bus de 22h, nous nous consacrons aux jeux de societe enveux-tu, en voila et nous regardons la 2eme egerie de la culture australienne apres Crocrodile Dundee : Mad Max 3... nous passerons sous silence l'appreciation cinematographique de ce chef d'oeuvre.

mardi 18 mars 2008

For a fistful of dollar

Hello , merci de savourer encore un peu les photos de plage (mais si , en les repassant en mode aleatoire ou en les branchant sur votre LCD) on est coinces entre le Long week end de Paques (qui vient) l absence de transport jusqu au centre et la rarete des cafes internet allant de pair avec la restriction des horaires d ouverture a cote de laquelle la prohibition au US passerait pour la St Patrick au guiness pub de Dublin.

On est en Tasmanie , a Devonport et ca va bien exception faite du salaire de misere qu on arrive a grapiller en ramassant deux tonnes de pomme/journee.

On en reparle depuis Hobart ce Dimanche ou lundi prochain !

Merci pour les messages
On garde une petite plage de cote pour le concours (gnark gnark)

Don Marco

mardi 11 mars 2008

Photos!!!

Bonjour bonjour!

Apres deux heures de lutte acharnee, voici enfin les photos tant attendues. La note viendra tres bientot, qui vous expliquera en detail comment, de Bateman's Bay nous nous sommes retrouves a Melbourne, et pourquoi ce soir on sera en Tasmanie alors que l'on devait cueillir des poires a 200 km de la. :-)

Vous nous enviez hein?
Vous avez raison.

Merci d'essuyer vos claviers apres ca

Et sinon, chez vous ca va ? :-)

dimanche 2 mars 2008

Gotham City (alias Bateman's Bay)

Rien n'etait gagne.Apres un coup de fil au backpack , on nous informe que pour l'atteindre , il faut...monter la colline.
Sachant qu'on est tous charges a 20kg (sauf Sandrine , cette traitresse au sac de 11 kg , on t'aura)
Pour une fois , le ciel est avec nous et nous envoie le gentil patron avec sa camionette pourrie. ( c'est important de le souligner pour la suite de l'histoire)
Arrives au camping, oh joie, oh la la, c'est PROPRE!! C'est decide, on reste jusqu'a mercredi.
{Interlude de Caro: du camping!! Whou ouh! Je fais du CAMPING! Je suis trop roots, je me lave dans des douches collectives et je dors en caravane. Dans un an j'aurai du poil sous les bras et les ongles crades. Fin de la parenthese, et speciale dedicace a ma famille. Ca vous en bouche un coin, hein? :-)}
Decision collective: zappons la journee plage pourrie d'hier (on aurait mieux fait de faire la Gay Pride a Sydney ou de rester couches) et passons a la suite.
10h du matin, au taquet. Rendez-vous devant la camionnette pourrie du patron qui nous emmene, en theorie, sur une plage pleine de kangourous avec un bref prelude de marche forestiere.
Grands sourires motives, creme solaire tartinee, gros batons a la main -on ne sait jamais- nous voila partis dans la jolie foret qui nous tend les bras.
3H30 plus tard, nous cherchons toujours la plage. Des arbres, encore, des insectes, toujours. Les sourires disparus, la creme solaire degoulinante, les batons balances de depit sur le bord du sentier.
C'est avec surprise (on avait un peu perdu l'espoir) que soudain, au detour d'une enieme cote, nous croisons un groupe d'une bonne douzaine de kangourous en train de brouter l'herbe peinards. On aurait bien fait la roue de joie mais nos jambes nous avaient lachees.
Un regard a gauche et la...LA PLAGE! La plage australienne, enfin dans toute sa splendeur et son sable fin. Dejeuner ultra rapide (parce que du coup, nous n'avons plus qu'une heure pour profiter du paysage avant de reprendre la route).
La plage ressemble a un paradis dessine par les plus grands peintres : la mer se jettant sur les rochers comme dans les series americaines ( Alerte a Malibu power!). Du sable fin et surtout et avant tout une mer belle, chaude et relaxante. Se baigner fut pour nous un grand plaisir, nous avons trouve THE BEACH.
Tout a une fin, nous nous rhabillons et entamons le chemin du retour jusqu'a Pebbly Beach ou nous attend notre chauffeur.
Chemin faisant, Julie, l'observatrice du groupe, se tourne vers la mer et crie "des dauphins" et la nous observons scotches ce que la nature peut nous offrir de plus beaux : des dauphins qui ne sont pas obliges de sauter dans des cerceaux.

Une fois cette magnifique image passee, nous arrivons tant bien que mal au point de RDV avec notre chauffeur et son eternel camion pourri.
Avant de repartir, nous nourrissons les perroquets du coin pas du tout craintifs.

Une fois dans la voiture, mauvaise surprise le moteur est pres d'exploser tellement il chauffe, obliges de s'arreter et d'offrir nos dernieres gouttes d'eau pour enfin sortir du bush.

Un petit tour a la piscine au retour, un verre de coca et dodo pour se remettre de tout ca.

Bisous a tous,
Les 4 mousquetaires

Nowra Ghost town

27 Fevrier
Une rue principale , des boutiques qui ferment a 5h , un temps de merde : aux infos nous voyons que Sydney est innondee comme elle ne l a pas ete depuis 16ans.Pareil pour Wolongong que nous venons de quitter , autant dire que nous atirons la pluie.
A peine arrives a Nowra des trombes d eau nous bloqunet la route jusqu au centre ville.Refugies a l ofice du tourisme puis chez un concesionnaire mitsubishi , c est contre vents et marees que nous arrivons a notre but , ou tout est ferme , heure oblige (sinon c est pas drole)
De retour au motel , frigorifies , direction la douche pour une tentative de rechauffage quelaue peu gachee par les ignobles odeurs d egout qui empuantissent la salle de bain.
La journee s acheve sur une note de bonheur : il y a un pizza hut.Et il n est pas cher 26.95 un menu pour DEUX : deux pizzas (cheesy crust , ca va sans dire) , garlic bread (pain a l ail , bamde d incultes) + une maxi bouteille de coca.Quand on sait qu un bouquin coute le meme prix que le menu sus cite nous comprenons mieux pourquoi ils sont tous charmants , mais cons.

28 fevrier
Le lendemain, apres avoir ete reveilles a 5h45 par un orage qui illuminait la piece avec un seul eclair , nos chemins se separent.
Le trio des droles de dames (egalement surnommees pour d oscures raisons les PM pauv'meufs) alors que le temps est gris et maussade qu une piscine exterieure leur serait benefique.
La gentille dame de l accueil leur men honteusement sur la temperature de l eau pour les attirer dans son eau degueulasse.Parceque 26degres , c est comme le fromage ici , faut areter de rever.
Apres 4 mn 30 dans l eau et une nouvelle douche dans l egout les droles de dames s avouent vaincues.
Pendant ce temps la , a Vera Cruz..nan , a Jervis Bay...
(Les filles)

Trop de boutiques , journee solo.
Le "plus grand temple bouddhiste de l hemisphere sud" est exclusivement feminin , ressemble a une secte par l architecture plastique mais sert un excellent repas vegetarien.
La journee sera sportive.
45mn de course jusqu au mag de plongee , 45mn jusqu au "spot" , quelques nuages grisatres lechent les collines autour.
On plonge (a cote d un chargeur a gravat d une cinquantaine de metres percant vers la mer)
Sous les gravats... le paradis , etoiles de mer multicolores , algues fluorescentes , poissons tropicaux en plein ballet.
A peine une seconde la tete hors de l eau pour prendre la mesure de ma beatitude ; une mase noiratre roule et s etend a une vitesse phenomenale.
Un cumulonimbus colossal crache ses bouquets d eclair tonitruants et degueule des hectolitres de flote autour.
20mn de course (en baissant la tete , on sait jamais) torse nu , claquettes ,ruisselant.
Je rend le masque , me retappe els 8 bornes jusqu a la gare.
Au soir , je craquerais pour la smirnoff ice a 3.96$.

Les 22 cl.

dimanche 24 février 2008

Heading South

24 Fevrier
Ca y est , apres les amusements touristiques des premieres semaines on entame notre migration vers le sud.
Apres un Ferry plus matinal que nous , on trouve le bus qui nous emmenera dans les semaines qui suivent , vers Melbourne , en direction de la Tasmanie.
Le trajet prendrait 3 jours de trajet mais on a decide de profiter de la "cote de saphir" , de ses dauphins ,de ses plages , bref on prendra trois semaines .
Le premier arret est dans une ville au nom imprononcable de Wollongong.
C est la neuvieme plus grande ville d Australie , pourtant , le nombre d habitant n excede pas celui d une petite ville de la province parisienne.
Le backpacker est au poil , une grande bache garde l espace collectif au frais , des Francais sont meme installes ici pour des etudes de business international.
Le nombre de cafards se compte a peine sur les doigts d une main et les filles n ont crie qu une fois pour un banal ver de terre sous la douche.
Le paradis quoi

"Ca c est l australie"* *la suite

21 Fevrier
Lumiere , soleil , le reveil n a etrangement sonne pour personne mais le coin est beaucoup plus beau de jour ; la vue se degage sur la vallee , dehors une grande terrasse herbeuse ; on decouvre un "eco lodge" spacieux et confortable.
Au mur , pourtant un tableau invitant a indiquer son itineraire , son objectif et son horaire estimee de retour en cas de ballade dans la foret , quelques panneaux invitant a la prudence rapport au fait que l endroit a le risque d inflammabilite forestiere le plus important au monde.

Dehors les fourmis sont enormes , on parcourt un livre ou l on apprend que les araignees les plus dangereuse du monde (et donc d australie) se balladent dans les parages.
Pour bien fixer les choses rappelons que ce pays chatoyant recelle aussi des serpents les plus venimeux , des poulpes les plus mortels , des meduses les plus letales , des requins les plus mangeurs d homme (meme s il sont asez rares) , de crocodiles voraces , de fourmis cracheuses d acide virulent ... meme les vers de terre ont quelque chose d effrayant. Dans les etats du nord certains mesurent aisement jusqu a DEUX METRES de long et un pouce de large.

Sur ces lectures palpitantes Sandrine nous hurle d accourir et c est hebetes qu l on observe tous les quatre un varan d un bon metre de long se dandiner en remontant les marches vers la voiture.

La journee ornithologique se fera cavernicole (les grottes de Jenolah) pour revenir a sa thematique principale puisque l on verra , en poussant un peu sur une route sans bitume des kangourous vivants en goguette ! enfin ! apres quatre carcasses eclatees sur le bord de route , ils sont en fait plutot petits et craintifs.
Nous aurons egalement l occasion de croiser un "wombat"-mort-.
Ce que l on prenait pour un gros cochon d inde est en fait large comme deux bons chiens , trappu ,et possede des dents trop effilees pour etre l herbivore qu il pretend etre.

22/23 Fevrier
Retour de notre bon vieux stationwagon a la case depart.A Sydney.Les sept jours de location sont termines.On se reprend deux jours de vacance a Mainly le temps est radical :tres chaud , et pourtant les vagues sont enormes.
Un bref tour chez mon loueur de surf prefere me fera renoncer a affiner mes talents.
"tu vois" me dit il
"ca n est pas que je n ai pas confiance , mais la derniere fois on a surfe sur des vagues qui faisaient a peu pres un pied de haut"
"cette fois ci , la plage est ferme , meme a la baignade , les vague font 6 pieds de haut ce qui ne veut pas dire qu elle sont 6 fois plus puissantes..."
"Elles le sont 20 fois plus"

Sur la plage , des nuees de touristes , jumelles au poing admiraient les pros tapper des figures impressionnantes sur des "monster rolls".

Du coup , on a fait les boutiques

"Ca c est l australie"* *en francais dans le texte

20 Fevrier
6h00 Feu !
Maillot de bain , creme solaire , lunettes de soleil , sourire emaille , je crois que j ai tout.
Le prof n est pas une prof -et il est chauve mais qu importe , il se pourrait meme que pour une premiere fois ca vaille mieux comme ca- .
D abord la theorie.
Il faut commencer par rechercher les remous et les courants.Sur la plage , l eau dessine des contours en s etalant sur le rivage.Les parties saillantes vers la plages indiquent que l eau progresse sans trop de contrainte , on cherche donc les parties qui arrivent le moins loin.On repere les remous au bout et l endroit ou les vagues se brisent (ou le sol remonte donc).C est une histoire de "riff" assez jolie a ecouter mais a laquelle je n ai pas adhere a fond ne connaissant probablement meme pas les termes en Francais.
Quand on est nul , on a une grande planche (du "huit -six" meme) , on s etale dessus direction le large, les yeux rives au repere serigraphie.le dos doit etre releve , la tete fiere scrutant les prochaines vagues cherchant a vous engloutir.
Une grande planche c est joli mais c est lourd.la ramener a l endroit adequat est ereintant surtout qund on a pas l habitude de nager.Mal cale face aux vagues on se fait laminer et ramener vers la plage rapidement ; pas assez en avant et c est le saut perilleux.
Bien cale a l endroit adequat tout n est pas encore joue.
Il faut s assoir sur la planche et , lorsqu une belle onde survient se positionner completement a l arriere de la planche pour la faire se retrourner a 180 degres vers la plage (et les baigneuses) le plus rapidement possible.
On se remet alors a plat ventre sur la planche , on prend un maximum d elan, la vague souleve la planche et le debutant -il faut encore nager une ou deux brasse- et se mettre debout vivement (en projetant les pieds en position de surf classique ) mais en restant sur l arriere .on deplace ensuite le pied avant pour qu il soit parallele a l arriere et normalement , ca y est , on est debout sur sa planche et DANS la vague. La suite consiste a marcher sur sa planche vers l avant a mesure que le nez plonge avec la vague qui se brise , les epaules , en se tournant doucement dans le sens ou l on veut aller font la direction.
Contrairement a ce qui se passe en montagne , le pied avant dirige l engin .

Voila je vous ai pris 10 mn de lecture mais ca vous epargnera un cours pas donne si jamais ca vous interesse -sinon de toute maniere vous avez deja zappe le paragraphe-

A peine le temps de se doucher que l on saute dans notre tracteur turquoise direction les BLUE MOUNTAINS. Un parc national rempli de betes sauvages et de cascades paradisiaques -les deux souvent proches l une de l autre-
Un premier arret et quelques minutes de marches nous portent vers une vue vertigineuse sur un cirque ocre ceignant une chute d eau de deux fois 120 metres de haut , le sol couvert de mousses et de lianes.
Une seconde pause nous projette pres des "three sisters" , promontoire ecorche evoquant trois formes jumelles surplombant des falaises d environ 600 metre.Le coin est touristique mais merite clairement le detour.
On se fend dune descente par le "Mountain Devil" un ancien train a cremaillere qui plonge de maniere ahurissante a travers la falaise.Le train part incline et des grillages sont fixes au dessus des touristes intrigues , mais souriants.Deux secondes plus tard le wagon semble perdu , entraine par une pente a plus de 45% (c est, on l apprendra une fois en bas la voie ferree la plus pentue au monde).Le tout stoppe dans un crissement de mort a peine deux minutes plus tard , tout en bas de la falaise.

La recherche du backpacker se fera sur une route tortueuse , perdue au milieu du parc ,de nuit.
La vieille qui nous ouvre a des valises sous les yeux et se leche les doigts englues de rouge pendant que les chiens hurlent derriere la pallissade.
On echoue finalement dans une bicoque en tole biscornue en contrebas d une route empierree qui racle sous la voiture .
Une lumiere est allumee a l interieur de la maison , vide aux dires de la proprio.
Les filles refusent la galanterie et s empressent de fermer les rideaux de cette batisse aux murs tordus qui s etire sur deux etages.Tout est en bois , les lumieres sont rares , mais une fois a l interieur l endroit est convivial : canape ,cheminee , jeux de societe , grande cuisine , lit larges.

Tout le monde s endormira pourtant rapidement.

Back in Town

17 Fevrier
Ce jour la , on emergera tard , je testerais avec delice les plus grand "bassins sales" de l hemisphere sud (il y a plein de "plus grand... "de l hemisphere sud par ici , faut dire que la concurence nest pas severe) une sorte de piscine en bord de mer qui se remplit avec la maree.
On filera ensuite vers Port Steven , un "ilot de paradis" selon notre hotesse en suivant le bus qui prenait peur en nous voyant le filer avidement malgres les feux rouges et les coups de klaxon.
Julie mantient que le port soutient a peine la comparaison avec Noirmoutier et les "dauphins par millier" de la brochure avaient du prendre le large pour une obscure raison de RTT a rattraper , mais le trajet a ete l occasion de photographier nos premiers panneux "attention kangourous" ce qui a mon avis meritait bien les 2 heures et demi de trajet.

18 Fevrier
Retour a Sydney , a KINGS CROSS le rutilant pour tenter de "negocier" le remboursement de la chambre miteuse (mais ci , celle du soir ou on a dormi dehors) avec une armoire a glace de 2 bons metre 10 , patron convaincu que le nettoyage de l immeuble a 400 dollars le jour meme de notre arrivee avait ete un modele pour des generations de deratiseurs.On en ressortira avec un cheque deja pret du montant presque total de notre investissement hotelier , une pirouette fraichement executee par votre narrateur accompagne d'une Julie en faire valoir sur bequille on ne peut plus convainquante.
Sandrine gagnera ensuite un resto en recuperant les clef de la voiture que votre meme narrateur a un peu moins glorieusement laisse echappe de ses poches
On recupere notre numero magique servant a ne pas nous faire ponctionner 40% du salaire quand on bossera et on file pour l apres midi et la nuit vers les quartiers nords de Sydney : vers MAINLY BEACH.
Mainly ressemble peu ou prou a une belle plage francaise , avec des vagues beaucoup , beaucoup plus grosses.
On se promet de revenir , le coin est sympa.
Je succombe a une lecon de surf prise pour le lendemain , mais faire le kakou , ca se paye , quand on est une bille , on se leve tot, tres tot .

On the road

15 Fevrier
Ca y est , on a reussi a decoller du backpack aux cafards , on va recuperer nos cartes bleues (d une couleur rouge douteux) et on s invente une semaine de road trip sulfureux -bananiers et langoustes - alors qu on grimpe dans notre pimpant "station-wagon" (un gros break) bleu turquoise.En sticker derriere , comme un commandement "live your dreams".

Shopping sur Bondi junction puis ballade a cote de la plage honnie de "Bondi Beach" (la ou a tous crame pour ceux qui ne suivent pas).On commence a se chercher un endroit pour dormir , il est 16h30.Deux heures de recherche vaine plus tard on rappatrie vers le centre de Sydney pour se retrouver a ...Kings Cross , mendiant n importe quoi pour eviter de dormir dehors.
Vers minuit , claques , on se trouve enfin un motel coince entre deux sex shop.Le road trip en a pris un coup mais les fille auront un matelas pour dormir. On ouvre la porte , 5 cafards nous font une haie d honneur , les draps n ont visiblement jamais ete changes depuis l ouverture de l hotel , dans la penombre on distingue une salle de bain noircie de crasse ; la tete de lit capitonee de cuir rouge dechiree par un ongle un peu trop extatique , au plafond -jauni- un ventilateur tourne , une pale est casse.
Deux secondes d hebetement , et les les filles devalent les escaliers quatre a quatre dans l autre sens.

On est dehors , avec 160 euros en moins , et il commence a faire froid.

Apres une bonne heure de recherche infructueuse on trouvera finalement refuge devant un grand musee de sydney les uns , dans la voiture , les autres dehors , sur l herbe avec des cohortes de chauve souris autour , vociferant et griffant a qui dechiquetera le palmier la premiere.

16 Fevrier
Un brin aigris on decolle a 7h30 , (on commence a peine a dechiffrer les panneaux abscons regelementant les horaires de parking) avant de s offrir le luxe d un petit dejeuner au starbuck.Avant tout , trouver un endroit pour dormir ce soir.
Un guide des backpackers et une trentaine de coups de fil plus tard, le ciel s eclaircit enfin.Ca sera chambre d hote dans une ville a 200 km de Sydney : Newcastle (non ils ne se foulent pas pour trouver des noms par ici).
On file vers le Nord , l autoroute traverse , non pas des etendues de champs cultives , d open space a la francaise mais des milliers d hectares de forets denses d eucalyptus a perte de vue.On commence a prendre mesure de la dimension sauvage du pays en s imaginant traverser a patte avec les araignees du calibre de celle qu on a croise.

Newcastle est la deuxieme plus grande ville de l etat , pourtant le centre , repute touristique tient en une -petite- rue principale.Le loft est , par contre ,superbe , rutilant , spacieux ...
Apres un session photo avec les mouettes ,n intoxiquera brievement la maison avec un barbecue d interieur et ...pouf
ZzZzZzZz...

jeudi 21 février 2008

Point mort/Embrayage...

Hi fellows !

Non ! l ouragan qui est passse au nord n a pas emporte toutes les lignes telephoniques du pays , non nous n avons pas de disparition douloureuse a vous rapporter bref rien de tangible a ce silence radio pendant pres d une semaine si ce n est le manque de temps (meme en vacance , oui) et surtout d acces internet.

Souvenons nous... nous etions encore au milieu du sulfureux quartier de kings cross en proie a nos errements de touristes debutants.

Contris a l espace reduit du dortoir et au parc a vieillards/pigeons/saoulards/nous prenons la decision Jeudi dernier de louer une voiture pour la semaine a venir.
Une incartade de 14 fevrier nous emmenera dans la banlieue nord de Sydney .Un parc national a 10 minutes a peine de la City ,accessible en Ferry , ombrage , en bord de mer.
A peine debarques du Ferry , les corps rutilants de lotions solaire , debarquement , conquerant. Au bord de la route , un zoo a touriste du coin ferme tranquilement ses portes .En contrebas ,une plage superbe.Un sentier s engoufre sous les frondaisons rutilantes de fraicheur.On s y engoufre avec delice.
Une pause.
A gauche , a droite , devant , au dessus , c est une constellation de toiles brillantes ; en plein centre , un abdomen jaune et noir et huit pattes d environ 10 cm .
Les araignees d habitude , ca nous fait marrer ; celle la moins.
Les eucalyptus sont enormes , les fougeres colossales.On a l impression d avoir perdu une demi taille.
Plus loin , un cottage au gazon a l anglaise abrite des colonies de lapins qui se dorent au soleil.

On finit par se poser sur un banc face a la mer et la city , c est superbe , donc on louppe le dernier ferry.Un couple d amoureux en goguette nous raccompagnera (merci les gens) alors que la nuit commence a tomber , que la cheville de Caro double de volume et que le parc ferme tranquilement ses portes.

mardi 12 février 2008

Sydney's "huis clos"

Bon.
Il va bien falloir vous l'avouer , on a merdes.
Insulter le soleil , en Australie , en plein ete en le traitant de petite bite n etait resolument pas une bonne idee.

"Les peaux mortes se ramassent a la pelle" disait le poete.

On se reconforte , on se soutient , on bois de l eau par bidons entiers histoire de recuperer nos 70% de masse manquante.On enfile les cremes hydratantes par paquets de douze.

L activite se resume a Dodo , creme, douche (ah nan pas moyen ca brule trop) , creme, menage (on a des jobs ! heureusement la mere maquerelle-Renee la tenanciere de l'hotel- a aussi ses quotas cotorep ) -ce qui consiste basiquement a se mettre dans la peau d une mere de famille d une cinquantaine d ados -,creme, douche (nan , toujours pas) , bouffe (passage eclair dans une cuisine collective ressemblant au kebab de la rue de la roquette) , miam , creme , dejeuner en regardant les pigeons chier au parc a 2 mn de la chambre avec les vieux Babs et les clodos du coin , lecture , creme , miam du soir ,creme, dodo.

Le craquage est proche , et dehors ...
Il fait beau.
Pays pourri

Marc
PS les eventuelles photos ayant pu etre prises durant cet episode palpitant de notre aventure etant irrevocablement censurees par le comite feminin -susmentionne comite etant , est il besoin de le rappeler trois fois superieur en nombre a mon humble personne- , aucun lien de gallerie ne sera , -meme accidentellement- revele dans ce post.
Merci de votre comprehension.

PS2
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lundi 11 février 2008

Let the sunshine in

Bonjour bonjour!

Petit coucou vite fait, je suis en convalescence. :-)

Le soleil en Australie, c'est pas le meme qu'en France. En France on peut faire son cake sans probleme "Pfff! Meuh nan j'en veux pas de ta creme solaire, j' ai jamais eu de coups de soleil de ma vie!"
En Australie, on s'expose une heure et on se retrouve deux jours plus tard devant le pharmacien qui secoue la tete gentiment (en se disant certainement que c'est vraiment trop con un touriste) et qui explique que c'est normal que ta tete ait double de volume, et les cloques de pus c'est normal aussi, t'avais qu'a mettre de la creme solaire.

Donc voila, pour l'heure je ressemble a elephant man mais l'avantage c'est que c'est Marc et Sandrine qui bossent pendant qu'on vient vous tenir au courant. ;-)

Un gros bisous a tous ceux qui passent par la et a tres bientot!

Caro

Shooter

Hi buddies

Le soleil a enfin finit par se montrer !
Tongs Plage et surf sont au menu de la derniere session !!
Les photos sont en vrac (entendez par la qu il y a quelques photos qui devraient etre avec le post d avant.rien de grave) mais on ne voulait pas trop attendre avant de vous mettre ca sous les yeux :Crocodiles voraces, requins en goguette , surfers argentes , parade du nouvel an Chinois... regalez vous.

En attendant on va se rechopper un tube de biaffine au "Chemist" d en face.

http://www.flickr.com/photos/23388924@N06/sets/72157603886492466/show/
(Appuyer sur le gros i qui s affiche pour avoir les commentaires)

vendredi 8 février 2008

Starter

Hi guys !
On profite du temps pourri pour experimenter les cybers -et malgres ca on attrappe des coups de soleil- mais ne vous y trompez pas , la semaine prochaine il fait BEAU.

Hier c etait ballade pied nus au jardin botanique ("please walk on the grass" on va se gener...) .C est aussi le pays ou les perroquets se balladent dans les rues comme les pigeons a Paris
Opera , dejeuner sur le port en compagnie de didjeriddo's players et biere fraiche en terrasse

On ne devrait pas bouger du backpack ou l on est pour l instant , on a la confirm dans l apres midi mais on echange nos talents de nettoyeurs de chambres (j en vois qui rigolent au fond) contre le logement gratos 1 heure et demi de boulot "payee" 30$ (20 euros) .ca donne.

La suite du parcours commence a se dessiner , on devrait bouger le long de la cote sud voir des plages paradisiaques , le debat est lance savoir si ce sera en bus , train ou un van en loc ou a l achat.

Cet aprem direction le plus grand aquarium au monde.

Les photos et videos bientot...
Marc

jeudi 7 février 2008

G'day

Coucou!!!

Je commence...alors l'Australie ca change vraiment de la France, les gens sont gentils. J'en vois deja certains sourirent mais chez nous on trouve pas de gens qui s'arretent dans la rue pour vous demander comment vous allez et vous taper la discute.

Nous sommes dans un hotel jusqu'a lundi matin, le but etant d'essayer de trouver un appart en location pour apres.

Sinon, deception, il fait nuageux (hier il pleuvait des trombes) donc la plage c'est pas pour tout de suite mais on se marre bien et on en profite pour se ballader.

Je laisse ma place a mes compagnons de route pour la suite.

Have a nice day,
Julie

coucou c sandrine
nous sommes tous arrives sains et sauf apres tant d heure passee dans l avion de singapour et oui j ai pose le pied a singapour et l aeroport etait magnifique .
a part ca comme l a souligne ma camarade il fait nuageux et pleut de temps a autre.La nourriture est bonne pour l instant et je n ai aucun regret de mettre envole vers ce pays qui possede pleins de ressources.
A tous gros bisous et a plus pour les nouvelles aventures.
Sandrine

Hello fellows !
La traversee a ete superbe ; apres le coucher de soleil sur les montagnes caucasiennes et les lampions colores des jonques indiennes qui balottent sur l ocean avant singapour ; la traversee de l australie nous aura deja offert la vue du grand desert de sable rouge , immense , strie de longue bandes paralleles et ses bandes d eau en delta ridees par le sel , le passage a proximite d un cumulus en enclume GIGANTESQUE d environ 17 km de haut (les conaisseurs apprecieront).
L arrivee de nuit nous laisse le temps de nous rendre compte du climat subtropical de sydney : enorme drache , nuages ,soleil et on recommence .La douane nous laisse un gout amer d attente infinie (5 controles pour sortir) et d un rappel a l ordre assez deplaisant
"vous n avez pas declare vos chaussures"
euh...
"vous devez declarer vos chaussures avec de la terre dessous la je suis sympa je vous les nettoye et je vous colle pas d amende mais deconnez pas en Australie on vous a a l oeuil"
...
Le taxi coute cher mais souvent moins que les trains et bus , prives.On debarque en plein Kings Cross micro jupe voire strings apparents immediats , electro a fond dans les bars ici c est le pigalle de Sydney a cela pres que ,culture puritaine British aidant il est vraiment deviant de se trouver la le soir .

On s ecroule pour emerger a ...8heure du mat.Superbe petit dej' a l anglaise , mais pas le temps de mollir ,aujourd hui ouverture de compte en banque , achat des trucs et machins pour les portables , achat des cartes de telephone en veux tu en voila l internet est "free"mais payant , cavalcades sous des trombes d eau a travers hyde park, on ouvre un compte pour ne pas payer de taxe qui nous demande une adresse fixe en australie.Du coup apres concicliabule on restera ici pendant encore deux bonnes semaines , d ou la recherche d appart .On s ecroule a 6h du soir pour emerger comme des fleurs a ... une heure du mat.ou comment se flinguer son acclimatation des les premiers jours :).on ressort dans notre beau quartier gober d enormes tranches de pizza et du "jumbo burger" puis flaner pour finir a 4h du mat par une partie de 8 americain sur un drap etendu sur notre moquette crasseuse (les chitines de cafard ca colle au cul)

Aujourd hui on vient de trouver la meilleure boulangerie Francaise de sydney .C est cher mais on s en fout. ici les salaires tournent entre 600$ et 1000$ la SEMAINE .ehe

le temps prevoit d etre pourri pour les prochains jours et ... on sait , il fait beau a Paris mais , vous savez quoi meme s il pleut , ici on fait du surf :p .Allez , a bientot et merci pour les messages ! dedicace aux Asiat's
Marc

LES PHOTOS (a trier mais flickr c est la merde) http://www.flickr.com/photos/23388924@N06/sets/72157603870732657/detail/

mardi 5 février 2008

Singapor

Salut a tous , l aeroport de singapour vous offre ce message et 15 minutes d acces internet gratuit.

Il est 8h du matin et apres 12 heures de vol on rempile pour 10 heures avant l arrivee a sydney ce soir
Pas evident de dormir entre le coucher et le lever du soleil seulement 5 heures ont passees.

Il fait 26 degres on meurt de chaud mais les filles sont ravies du duty free.on boit du jus de fruit qui se mache et on s empifre de trucs vapeur avant qu on nous refourgue des trucs infames dans l avion.

On pourra difficilement reprocher aux australien leur manque d hospitalite puisqu avant meme d etre sur place on a deja un contact chez Barbara une charmante australienne rencontree dans l avion.

Time s up

On vous tiens au courant sur Sydney pour la prochaine
Marc


Y' a pas d'accents sur les claviers!!! Mais sinon Singapour c'est bien, Simgapour c'est le paradis des fumeurs. Hop hop hop, c'est tout pour l'imstant, on a un vol a prendre...

Bises a tous!

Caro

LES PHOTOS : http://www.flickr.com/photos/23388924@N06/sets/72157603867420164/

mardi 29 janvier 2008

J-7

Nous voilà exactement à 7 jours du départ!!

Bien sûr les derniers trucs de dernière minute à régler sont les plus chiants mais nous tenons le bon bout.

Dans une semaine, départ pour l'Australie et ses kangourous!

Enjoy!!

lundi 14 janvier 2008

Plus que 3 semaines....

Revenons à un peu plus de sérieux ;o)

Billets d'avions confirmés et enfin l'auberge de jeunesse réservé, après de longues discussions et une revue en détaille de tout ce que l'on peut trouver sur Sydney, choix fait : le DLux Budget Hotel.

Ce qui nous a décidé ? Le sèche cheveux que l'on vous prête...Plus sérieusement : bonnes critiques, très proche du centre ville et la possibilité d'avoir une chambre pour 4 avec salle de bain privé (oui, c'est dur de quitter notre grand luxe français alors allons-y par étape).

Donc voilà, le 6 février au soir, c'est là-bas que nous logerons!

Lilie

le coucou indispensable de sandrine

coucou c moi*